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Alors voilà. Vous avez vu passer un latte violet, un cheesecake qui brille ou un mochi tout mignon, et tout le monde parle d’un truc bizarre : l’ube. Vous vous dites ok, c’est joli, mais ça a quel goût au juste ? Parce que bon, on ne mange pas une couleur, hein. Et vous avez raison.
La vérité, c’est que le goût ube, ça ne se décrit pas en un seul mot. C’est doux, subtil, un peu sucré, un peu réconfortant… et surtout, ça surprend.
Déjà, mettons fin à un mythe : non, l’ube n’est pas du taro. Ce sont deux racines différentes. Et ce n’est pas non plus une patate douce violette, même si la confusion est facile (on ne vous en voudra pas).
L’ube, c’est un igname pourpre, venu des Philippines. Une racine au look plutôt banal quand elle est fraîche (genre marron et terreux), mais qui cache à l’intérieur une chair violette flashy, comme si elle avait été trempée dans du jus de myrtille. Et son goût ? C’est là que ça devient intéressant.
Honnêtement, la première fois que j’en ai goûté, j’ai cru que c’était un dessert vanille-coco-noisette. Et pourtant, c’était juste… de l’ube.
Le goût ube est : – doux : pas besoin de rajouter du sucre
– légèrement vanillé, comme une glace artisanale
– un peu noix de coco ou noisette, selon la préparation
– jamais fort, ni épicé, ni terreux
Bref, c’est rond, chaleureux, presque crémeux en bouche. Et ça marche dans tout : lattes, glaces, pancakes, cookies… ou même nature.
Petite anecdote : un jour, j’ai goûté un ube halaya (une sorte de confiture philippine à base d’ube, de lait concentré et de beurre). Eh bien là, l’ube prenait carrément une tournure dessert de grand-mère, genre crème pâtissière vanillée avec un twist violet. Mais le lendemain, j’ai testé une boisson ube latte plus légère, juste avec de la poudre d’ube et du lait d’avoine… et paf, on était dans un autre registre, plus floral, plus discret, mais toujours réconfortant.
Donc non, le goût ube ne vous saute pas à la gorge comme un piment. Il s’adapte, il s’équilibre, il sublime. Et ça, c’est rare.
Parce qu’il est à la fois fou visuellement (allez, avouez que ce violet c’est hypnotisant) et doux en bouche. Pas de faux goût, pas d’amertume, pas de colorant chimique. C’est naturel, végétal, et ça donne envie d’expérimenter.
Et puis c’est fun, tout simplement. Que vous soyez cuistot du dimanche, barista pro ou juste amateur de jolies choses, l’ube apporte un petit plus sans jamais prendre toute la place.
Si vous êtes curieux, testez-le dans sa forme la plus simple : un ube latte maison. Un peu de poudre d’ube, du lait chaud, un peu de sirop d’érable… et voilà. Vous aurez une idée très précise du goût ube dans sa version la plus pure.
Et qui sait ? Peut-être que ça deviendra votre nouveau rituel du matin.
Découvrez le goût de la poudre Ube !